douter est ce renoncer à la vérité

Celapose un problème, on peut se demander s’il est nécessaire de renoncer à la vérité dès lors que l’on doute. Dans le cas où douter signifie être incertain, où renoncer est le fait de « se désister du droit qu’on a sur quelque chose », et où la vérité est immuable, oui, douter est équivalent au fait de renoncer à la vérité. Quest-ce que la vérité ? Vous vous souvenez sans doute de cette réplique de Pilate dans le récit du procès de Jésus dans l’évangile de saint Jean. Douter est-ce renoncer à la vérité ? Obtenir ce document Extrait du document « [Introduction] L'homme ,est un animal doué de raison. La célèbre phrase de Descartes qui ouvre le Discours de la méthode nous le rappelle : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». I Le doute nous éloigne de la vérité : quand je doute, je renonce à la vérité A/ Le doute nous éloigne de la certitude, c’est-à-dire de la vérité. On peut voir avec Descartes, dans ses Méditations Métaphysiques, qu’il y a en nous des idées nécessairement vraies, innées, telles le « je pense donc je suis ». Lapersuasion ne peut donc pas, à la vérité, se distinguer subjectivement de la conviction, si le sujet a devant les yeux la créance simplement comme un phénomène de son propre esprit ; l'épreuve que l'on fait sur l'entendement d'autrui des raisons qui sont valables pour nous, afin de voir si elles produisent sur une raison étrangère le même effet que sur la nôtre, Top 10 Des Meilleur Site De Rencontre Gratuit. Quelle chimère est‑ce donc que l’homme, quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige, juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai, cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et rebut de l’univers ! [P. 257] Les principales forces des pyrrhoniens, je laisse les moindres, sont que nous n’avons aucune certitude de la vérité de ces principes ‑ hors la foi et la révélation ‑ sinon en [ce] que nous les sentons naturellement en nous. Or ce sentiment naturel n’est pas une preuve convaincante de leur vérité, puisque, n’y ayant point de certitude hors la foi si l’homme est créé par un Dieu bon, par un démon méchant ou à l’aventure, il est en doute si ces principes nous sont donnés ou véritables, ou faux, ou incertains, selon notre origine. De plus, que personne n’a d’assurance ‑ hors de la foi ‑ s’il veille ou s’il dort, vu que durant le sommeil on croit veiller aussi fermement que nous faisons. On croit voir les espaces, les figures, les mouvements. On sent couler le temps, on le mesure, et enfin on agit de même qu’éveillé. De sorte que la moitié de la vie se passant en sommeil, par notre propre aveu ou quoi qu’il nous en paraisse, nous n’avons aucune idée du vrai, tous nos sentiments étant alors des illusions. Qui sait si cette autre moitié de la vie où nous pensons veiller n’est pas un autre sommeil un peu différent du premier, dont nous nous éveillons quand nous pensons dormir ? [Texte barré transversalement Et qui doute que si on rêvait en compagnie et que par hasard les songes s’accordassent assez ce qui est ordinaire et qu’on veillât en solitude, on ne crût les choses renversées. Comme on rêve souvent qu’on rêve, entassant un songe sur l’autre, la vie où nous pensons veiller n’est elle‑même qu’un songe, sur lequel les autres sont entés, dont nous nous éveillons à la mort, pendant laquelle nous avons aussi peu les principes du vrai et du bien que pendant le sommeil naturel, ces différentes pensées qui nous y agitent n’étant peut‑être que des illusions pareilles à l’écoulement du temps et aux vains fantômes de nos songes.] Voilà les principales forces de part et d’autre. Je laisse les moindres, comme les discours qu’ont faits les pyrrhoniens contre les impressions de la coutume, de l’éducation, des mœurs des pays, et les autres choses semblables qui, quoiqu’elles entraînent la plus grande partie des hommes communs, qui ne dogmatisent que sur ces vains fondements, sont renversées par le moindre souffle des pyrrhoniens. On n’a qu’à voir leurs livres si l’on n’en est pas assez persuadé, on le deviendra bien vite, et peut‑être trop. Je m’arrête à l’unique fort des dogmatistes, qui est qu’en parlant de bonne foi et sincèrement on ne peut douter des principes naturels. Contre quoi les pyrrhoniens opposent, en un mot, l’incertitude de notre origine, qui enferme celle de notre nature. À quoi les dogmatistes sont encore à répondre depuis que le monde dure. [P. 258] Voilà la guerre ouverte entre les hommes, où il faut que chacun prenne parti, et se range nécessairement ou au dogmatisme ou au pyrrhonisme, car qui pensera demeurer neutre sera pyrrhonien par excellence. Cette neutralité est l’essence de la cabale. Qui n’est pas contre eux est excellemment pour eux. Ils ne sont pas pour eux‑mêmes, ils sont neutres, indifférents, suspendus à tout sans s’excepter. Que fera donc l’homme en cet état ? Doutera‑t‑il de tout ? Doutera‑t‑il s’il veille, si on le pince, si on le brûle ? Doutera‑t‑il s’il doute ? Doutera‑t‑il s’il est ? On n’en peut venir là, et je mets en fait qu’il n’y a jamais eu de pyrrhonien effectif parfait. La nature soutient la raison impuissante et l’empêche d’extravaguer jusqu’à ce point. Dira‑t‑il donc au contraire qu’il possède certainement la vérité, lui qui, si peu qu’on le pousse, ne peut en montrer aucun titre et est forcé de lâcher prise ? Quelle chimère est‑ce donc que l’homme, quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige, juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai, cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et rebut de l’univers ! Qui démêlera cet embrouillement ? [Texte barré transversalement Certainement cela passe le dogmatisme et [le] pyrrhonisme et toute la philosophie humaine. L’homme passe l’homme. Qu’on accorde donc aux pyrrhoniens ce qu’ils ont tant crié, que la vérité n’est pas de notre portée ni de notre gibier, qu’elle ne demeure pas en terre, qu’elle est domestique du ciel, qu’elle loge dans le sein de Dieu et que l’on ne la peut connaître qu’à mesure qu’il lui plaît de la révéler. Apprenons donc de la vérité incréée et incarnée notre véritable nature. N’est‑il pas clair comme le jour que la condition de l’homme est double ? Certainement. On ne peut éviter, en cherchant la vérité par la raison, l’une de ces trois sectes. On ne peut être pyrrhonien sans étouffer la nature, on ne peut être dogmatiste sans renoncer à la raison.] La nature confond les pyrrhoniens et la raison confond les dogmatiques. Que deviendrez‑vous donc, ô homme qui cherchez quelle est votre véritable condition par votre raison naturelle ? Vous ne pouvez fuir une de ces sectes ni subsister dans aucune. Connaissez donc, superbe, quel paradoxe vous êtes à vous‑même ! Humiliez‑vous, raison impuissante ! Taisez‑vous, nature imbécile ! Apprenez que l’homme passe infiniment l’homme et entendez de votre Maître votre condition véritable que vous ignorez. Écoutez Dieu. [P. 261] Car enfin, si l’homme n’avait jamais été corrompu, il jouirait dans son innocence et de la vérité et de la félicité avec assurance. Et si l’homme n’avait jamais été que corrompu, il n’aurait aucune idée ni de la vérité, ni de la béatitude. Mais, malheureux que nous sommes, et plus que s’il n’y avait point de grandeur dans notre condition, nous avons une idée du bonheur et ne pouvons y arriver, nous sentons une image de la vérité et ne possédons que le mensonge, incapables d’ignorer absolument et de savoir certainement, tant il est manifeste que nous avons été dans un degré de perfection dont nous sommes malheureusement déchus. Chose étonnante cependant que le mystère le plus éloigné de notre connaissance, qui est celui de la transmission du péché, soit une chose sans laquelle nous ne pouvons avoir aucune connaissance de nous‑mêmes ! Car il est sans doute qu’il n’y a rien qui choque plus notre raison que de dire que le péché du premier homme ait rendu coupables ceux qui, étant si éloignés de cette source, semblent incapables d’y participer. Cet écoulement ne nous paraît pas seulement impossible, il nous semble même très injuste. Car qu’y a‑t‑il de plus contraire aux règles de notre misérable justice que de damner éternellement un enfant incapable de volonté pour un péché où il paraît avoir si peu de part qu’il est commis six mille ans avant qu’il fût en être. Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine. Et cependant, sans ce mystère le plus incompréhensible de tous nous sommes incompréhensibles à nous‑mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme. De sorte que l’homme est plus inconcevable sans ce mystère, que ce mystère n’est inconcevable à l’homme. [P. 262] [Texte barré transversalement D’où il paraît que Dieu, voulant nous rendre la difficulté de notre être inintelligible à nous-mêmes, en a caché le nœud si haut ou pour mieux dire si bas, que nous étions bien incapables d’y arriver. De sorte que ce n’est pas par les superbes agitations de notre raison, mais par la simple soumission de la raison, que nous pouvons véritablement nous connaître. Ces fondements solidement établis sur l’autorité inviolable de la religion nous font connaître qu’il y a deux vérités de foi également constantes l’une que l’homme dans l’état de la création ou dans celui de la grâce est élevé au‑dessus de toute la nature, rendu comme semblable à Dieu et participant de la divinité. L’autre, qu’en l’état de la corruption et du péché il est déchu de cet état et rendu semblable aux bêtes. Ces deux propositions sont également fermes et certaines. L’Écriture nous les déclare manifestement lorsqu’elle dit en quelques lieux Deliciae meae esse cum filiis hominum. Effundam spiritum meum super omnem carnem. Dii estis. Etc. Et qu’elle dit en d’autres Omnis caro foenum. Homo assimilatus est jumentis insipientibus et similis factus est illis. Dixi in corde meo de filiis hominum. ‑ Eccl., 3. Par où il paraît clairement que l’homme par la grâce est rendu comme semblable à Dieu et participant de sa divinité, et que sans la grâce il est censé semblable aux bêtes brutes.]Pascal, Les Pensées, 1669-1670> Voir le manuscrit dans Gallica Devoir de philosophie . Douter, est-ce renoncer à la vérité ? Dans l’usage courant le mot douter se rapporte à une interrogation, un manque de certitude ou une méfiance quant ? la sincérité de quelque chose ou quelqu’un. Le doute revient ? admettre qu’on ne sait pas. Le verbe renoncer se rattache à un abandon et un désistement. La vérité a ici un sens plus complexe. On peut la définir en disant que constat descriptif de la réalité. On viendra donc à se demander Le doute détruit-il la vérité ? On verra tout d’abor est destructeur puis chemin de la vérité. Dans certains cas la p g ité dogmatique -tre vue comme le . Par là on entend qu’elle est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse. Les premières personnes à qui on pense lorsque l’on évoque cela sont les fanatiques religieux. Quand on dit fanatisme, on évoque obstination, entêtement, croyance aveugle et acharnement sans limite. Le fanatisme nous rend sourd et compacte ce qui ne nous met dans une situation de renfermement par rapport à l’extérieur et surtout vis-à-vis aux vis, idées ou remarques. La vérité devient abstraite car seule la notre reste vrai. Cécrivain français du 19ème siècle Victor Hugo d dit » Rien n’égale la puissance de surdité volontaire des fanatismes. . par là l’écrivain appui le fait que les fanatiques ont une vision réduite de la vérité. En doutant de leurs idées religieuses tout est remit en question, voir détruit. La question a t-il un paradis où l’on va après la mort ? » peut engendrer une confusion considérable. Les croyants pourraient se poser des questions comme Pourquoi agir de telle ou telle façon si rien e nous attend après ?. La croyance religieuse repose sur une certitude qui est la sienne et qui pour fonctionner, ne doit pas être douter. Cautre forme de vérité dogmatique est la superstition. La superstition se définit comme un ensemble de croyances et de pratiques irrationnelles en contradiction avec l’ordre de la nature et la raison. C’est une relation inexplicable entre deux éléments qui ne sont pas logiques. Les gens réellement superstitieux sont rares. Par exemple le numéro treize est généralement considéré comme un chiffre porte-malheur. Bien que cette superstition est idiculisée par beaucoup de personnes, certaines personnes annulent tout rendez-vous un vendredi treize. Même ceux qui ne croient pas en de telles superstitions, ne sont pas surpris lorsque pleins de malheurs se produisent un vendredi treize. Cette superstition devient donc une vérité général incontestable qui n’a été en aucun cas démontré. La superstition religieuse existe aussi. Elle est en généra 2 OF s incontestable qui n’a été en aucun cas démontré. La superstition religieuse existe aussi. Elle est en général plus dangereuse » que celle de fait commun comme le chiffre treize. Si cette superstition est brisé » elle peut mené au malheur et au désespoir. Elle n’est elle aussi pas contestable. Le philosophe Kant dans son texte Les Maximes fondamentales de la raison accuse la superstition d’être un simple préjugé. Pour lui la superstition a renoncé ? faire un usage proprement rationnel de sa raison. Le philosophe conseil de ne pas s’enfermer dans sa logique qui n’est peut être pas la bonne. Dans les deux cas évoqués le doute de la vérité est dévastateur. Il détruit une vérité qui est dite incontestable h. De ce fait elle disparaît. Le doute n’est pas un renoncement à la vérité, c’est au contraire une façon de le chercher. Platon affirmait que l’origine de la philosophie est l’étonnement, c’est-à-dire cette attitude qui consiste à s’interroger, à ne pas se satisfaire des réponses toutes faites et des opinions. Le philosophe ne possède pas la vérité, il la recherche. Certains philosophes comme Socrate par exemple pense que la reconnaissance de sa propre ignorance est la condition pour trouver la vérité. Le doute permet de trouver la vérité lorsqu’on parle d’illusion par exemple. ne illusion est une pparence trompeuse, une perception fausse, un jugement erroné,… Le philosophe Platon parle de cell 3 OF s une perception fausse, un jugement erroné…. Le philosophe Platon parle de celle-ci dans le texte La République. Dans l’extrait du mythe de la caverne, Platon met en scène des prisonniers ligotés de tel sorte qu’il tourne le dos à la lumière et qu’ils ne voient que des ombres, sans savoir ce qu’elles sont. Ils sont par la suite libéré. Les prisonniers souffrent d’éblouissement, d’excès de lumière et de traumatisme. Page 1 sur 2 Finalement les sujets sont forcés e sortir physiquement et mentalement de la caverne. Une fois dehors ils s’habltuent à la lumière. Grace une la réflexion et au doute, ils se rendent compte de l’illusion dont ils ont étés victimes. Ces hommes étaient prisonniers des apparences car ils ne remettaient pas en doute ce qu’ils voyaient. Le doute relativement à la connaissance est alors défini comme le contraire de l’adhésion donné sans preuve à une idée, le doute est le recul nécessaire de la réflexion pour s’habituer à la lumière de la raison. Le doute progressif s’applique aux vérités scientifiques. Celles-ci e sont pas seulement provisoires, elles font l’objet d’un questionnement permanent dans le but de les remettre en question et de les tester. Les savants partent toujours du principe que leurs théories sont peut-être fausses et qu’ils doivent les renforcer en les soumettant à des nouvelles expériences ou en les exposant à d’autres théories concurrentes. De ce point de vue, la vérité ne peut 4 OF S expériences ou en les exposant à d’autres théories concurrentes. De ce point de vue, la vérité ne peut jamais être définitive au sens ou, si certaines théories sont considérées comme vraies car on a pas montré qu’elles étaient fausses, il n’en reste pas moins que le savoir absolu n’est pas atteint et que le progrès de la connaissance en général est susceptible d’aboutir a une remise en cause de que l’on considérait jusque là comme vrai. Selon Descartes l’idée devient vrais » lorsqu’elle est soumise ? l’examen du doute. A travers ce doute on décrypte un secret, on découvre une réalité caché. Quand une vérité est découverte elle prend son sens, sa puissance. Grace à ces deux cas on voit que le doute peut être la démarche de la vérité. Après avoir vue le caractère destructeur du doute sur la vérité et le contraire, son caractère progressif on peut en conclure que la vérité évoque une notion de dépassement. Son cote dogmatique ne s’applique qu’à une toute petite partie de la population, alors que le doute qui nous mène à la vérité nous concerne tous. Mais la vérité est surtout en mouvement. Les philosophes Bachelard et Hegel pense tous les deux que la vérité n’est ni définitive ni absolue. Elle a un caractère inépuisable , on peut toujours rajouter à celle-ci. Elle est rectifiable de façon permanente. Analyse du sujet vrai valeur absolue ou relative réflexion sur l’avancée de la connaissance humaine. la vérité serait un rapport d’équivalence entre le réel et la connaissance humaine sur ce dernier. Mais la vérité reste une notion transcendantale, non définissable en tant que telle. Il s’agira donc de faire évoluer sa définition au cours de votre travail, entre vérité absolue, relative ou valeur que la connaissance humaine poursuit. -la science » renvoie au domaine scientifique traité dans le programme dans le champ la raison et le réel lui-même divisé entre différentes disciplines comme les mathématiques, la biologie, la physique, l’astronomie…Il faut aussi veiller à élargir les champs et ne pas restreindre votre dissertation aux seules sciences dures mathématiques, physique, biologie… mais penser aussi aux sciences sociales histoire, géographie, sociologie, psychanalyse…. La science se caractérise par son processus particulier de recherche de la vérité. On associe souvent ce qui est scientifique » à ce qui est vrai » car la science a une méthode fondée sur des observations objectives vérifiables et des raisonnements rigoureux qui recherche des connaissances à valeur universelle sur le réel. la science est le domaine privilégié de la vérité, c’est par le processus scientifique réglé par des méthodes de recherche objectives car reproductibles et vérifiables observation, expérimentation que l’on peut obtenir des connaissances proprement vraies ». -degré de vérité que l’on peut atteindre ?Le sujet comprend ici une partie définitionnelle qu’est-ce qui peut être dit vrai » ? -La pluralité des domaines de recherche du vrai n’appelle-t-elle pas une redéfinition de la vérité ? -toujours définitivement ? notion temporelle, ou absolue / relative à une époque, aux méthodes, découvertes, instruments … -n’est-elle pas dans son fond, sa définition toujours réfutable ? le fait que ce soit scientifique confère-t-il immédiatement une véracité ? -vrai vérité matérielle/ formelle ; de fait/ de raison problématique vérité définitive condition et ruine de la science car à la fois ce qui la définit en l’opposant à la variation et la fluctuation, la relativité de l’opinion et ce qui supprime empêche toute recherche en science, progrès scientifique. Première partie. En théorie, ce qui est scientifique est toujours vrai la vérité doit être définitive. Un jugement concernant la réalité, quel que soit son domaine [sciences formelles mathématiques sciences humaines histoire, sociologie, sciences de la nature physique, biologie, etc.], doit, pour prétendre au statut de vérité, ne pas dépendre d’un point de vue individuel ni se présenter comme seulement relatif à une époque déterminée ou à une culture spécifique. Sous peine d’être assimilée à une simple opinion, une vérité ne peut pas ne pas se caractériser comme définitive. Il n’y aurait pas de sens à affirmer que 2+2=4 » est vrai seulement pour ceux qui le pensent et qu’il est possible que, demain, on découvre que ce n’est pas le cas. Ou bien, dans ce cas, il faut être prêt à renoncer à l’idée même de vérité et à la remplacer par l’idée d’opinion vraisemblable quoique possédant seulement la probabilité d’être confirmée à l’avenir mais quand ?. Les théories scientifiques des connaissances vraies On peut penser ici d’abord au savoir mathématique. Les mathématiques sont un système de signes qui ont trait à l’abstraction. Appliqués au réel penser ici aux lois physiques, ils permettent d’expliquer le fonctionnement du réel de façon systématique. Les mathématiques sont guidées par la logique de la démonstration et les énoncés mathématiques sont donc vrais s’ils sont logiques. On peut penser ici aux théorèmes de Thalès ou de Pythagore. Comme l’illustre l’allégorie de la caverne dans la République de Platon, c’est la réflexion philosophique seule qui peut permettre de dépasser l’expérience sensible trompeuse et illusoire pour parvenir à la vérité, à l’essence des choses. De même, la science parvient à la vérité par un processus réglé dont les étapes sont les suivantes observation, expérimentation, mise en théorie. Le rapport que la science entretient au réel est guidé par l’objectivité. C’est à dire que la communauté scientifique cherche à se départir de la subjectivité, notamment en créant des expériences reproductibles donc vérifiables et à adopter un point de vue critique envers ses productions. Deuxième partie. En pratique, la vérité n’est jamais définitive. ce qui est scientifique n’est pas toujours vrai, le statut de l’erreur en science, l’histoire des sciences On ne parle pas de la science ou de ce qui est scientifique de manière uniforme. Ce qui est scientifique renvoie en vérité à une multitude d’approches, de recherches de la vérité et donc peut-être de définitions du vrai. Les mathématiques si elles semblent être toujours vraies et encore dans un système donné cf. géométrie non euclidienne ne constituent pas l’entièreté des sciences et on ne peut à ce titre attendre la même exactitude ou le même critère de vérité pour les autres sciences. -on peut douter du potentiel absolu de la science dans la connaissance du vivant par exemple. Contrairement au champ mathématique, la biologie n’est pas abstraite. La matière qu’elle étudie, le vivant, est par définition changeante, plurielle et échappe souvent à la connaissance. -En ce qui concerne la science médicale, on peut aussi observer quelques errances comme la théorie des 4 fluides d’Hippocrate ou la pratique très dangereuse des saignées qui a perduré très longtemps et causer souvent plus de mal que de bien aux patients sur lesquels on la pratiquait. -D’autres domaines, comme l’histoire, ont une méthode qui leur permet d’élaborer des connaissances dites vraies ». L’historien est guidé par l’objectivité. Cela s’exprime notamment par la confrontation des sources archéologiques, archives, témoignages qui est au cœur de son travail. Cela dit, cette méthode historique a été définie assez récemment, par l’école des Annales, une école d’historien qui a fixé les principes de la recherche historique rigoureuse, dite scientifique ». L’histoire a longtemps été hagiographique » c’est à dire qu’elle visait a mettre en valeur le fait de grands hommes rois, saints qui faisaient commande à des historiens. La vérité historique n’est donc pas absolue, ce qu’on voit aussi dans l’histoire des mémoires de la 2nde guerre mondiale ou de la guerre d’Algérie. -La sociologie ou encore la psychanalyse sont d’autres domaines qui ne sont pas purement scientifiques mais où des méthodes de recherche ont été mises en place pour permettre d’élaborer des connaissances vraies car observables, vérifiables et objectives. Cet élargissement des domaines nous a conduit à observer la relativité de la notion de vérité. Quel que soit le champ où elle s’inscrive, la vérité semble ne pas être absolue, simplement donnée mais liée au progrès des méthodes de connaissance. La science se définit par son objet et une méthode appropriée -Pour ce qui est de l’astronomie, on peut penser aux erreurs qui ont été faites par le passé. On a d’abord pensé que la Terre était plate ou encore que le Soleil tournait autour de la Terre. Il a fallu attendre que nos moyens techniques d’observation progressent exemple télescopes pour pouvoir élaborer des théories vraies. Ex Au cours des XVIIIe et XIXe siècles, la théorie de Newton sera tenue pour une vérité définitive et indépassable que les faits corroborent excellemment. Marcelin Berthelot, ministre de l’Instruction publique, écrit dans les années 1880 que le monde est aujourd’hui sans mystère» La physique newtonienne prévoit une rotation du périhélie des planètes le périhélie d’une planète est le point de son orbite où elle se trouve le plus proche du Soleil. Or il se trouve que la rotation observée du périhélie de la planète Mercure ne correspond pas exactement à la théorie. Ce phénomène ne peut être expliqué par la physique newtonienne. Ce sera l’un des grands succès de la relativité einsteinienne de rendre compte de l’orbite de Mercure. La théorie de la relativité dépasse et réfute la physique newtonienne qui ne peut plus être considérée comme une vérité indiscutable. La révolution scientifique de la relativité vient bousculer la vision traditionnelle de la science. Comment a-t-on pu croire vraie pendant deux siècles la théorie de newtonienne qui finalement ne l’était pas ? Tout simplement parce qu’elle était remarquablement confirmée par l’expérience. Mais une confirmation expérimentale, si elle constitue une intéressante présomption de véracité pour une théorie, ne peut jamais être érigée en preuve. Karl Popper Seul a un caractère scientifique ce qui peut être réfuté. Ce qui n’est pas réfutable relève de la magie ou de la mystique» À proprement parler, la physique newtonienne n’a jamais été prouvée. Le philosophe anglais d’origine autrichienne Karl Popper 1902 – 1994 remarque que la science ne peut se prétendre vraie si elle procède par affirmations. En effet, une expérience dont le résultat est celui prévu par une théorie ne prouve pas l’exactitude de ladite théorie, elle se contente de ne pas la réfuter. Le fait de n’avoir jamais observé un cygne qui ne soit pas blanc ne prouve pas la véracité de l’affirmation tous les cygnes sont blancs». Par contre, un seul cygne noir suffit à la réfuter. Les certitudes de la science ne peuvent donc porter que sur les réfutations. La science est donc faite de conjectures, d’hypothèses que l’on ne tente pas seulement de confirmer mais aussi de réfuter cf. Karl Popper Conjectures et Réfutations, Payot, 1985. La science n’est pas vraie, mais seulement conjecturale. Popper définit le critère de réfutabilité comme la ligne de partage entre les disciplines scientifiques et le reste. Une théorie est scientifique si on peut essayer de la réfuter, si elle joue son existence sur une expérience. Si la comète de Halley revient à la date prévue, la conjecture newtonienne n’est pas réfutée. Sinon elle l’est. Mais en donnant un tel poids à la réfutation, Popper ne commet-il pas une faute logique ? Toute réfutation s’appuie, en effet, sur une mesure dont on admet la validité. Considérer une mesure comme valable, c’est supposer que les instruments de mesure ont fonctionné comme d’habitude et, par conséquent, tenir pour vraie la science de son temps. S’il n’existe pas de certitude mais seulement des conjectures, il est logiquement contradictoire de tenir les réfutations pour certaines. Tous les cygnes ne sont pas blancs, ainsi que le prouve la photo d’un cygne noir. Sauf si la photo ou le cygne sont des faux. D’où cette question les faits sont-ils vrais ? Si la Terre tourne autour du Soleil, les positions relatives des étoiles fixes devraient changer car nous les regardons à partir de points de vue différents. C’est le phénomène bien connu de la parallaxe qui explique, par exemple, que deux observateurs ne lisent pas tout à fait la même heure sur une pendule à aiguilles pour peu qu’ils l’observent de points différents. Copernic admet que la théorie héliocentrique qui situe le Soleil au centre de l’univers implique une parallaxe saisonnière de la positions des étoiles les unes par rapport aux autres. Entre l’été et l’hiver, la Terre a bougé, notre vision du ciel devrait donc se modifier. Pourtant, cet effet de parallaxe resta inobservable aux XVIe et XVIIe siècles. On ne manqua donc pas d’opposer cette réfutation à Galilée. À tort, car c’est la distance très grande des étoiles qui rendait cette parallaxe inobservable à l’époque. L’objection ne réfutait donc pas l’héliocentrisme lui-même mais seulement la distance supposée des étoiles. Seulement, en pratique, les vérités scientifiques, sans être considérées comme seulement provisoires, font l’objet d’un questionnement permanent dans le but de les remettre en question et de les tester. Les savants partent toujours du principe que leurs théories sont peut-être fausses et qu’ils doivent les renforcer en les soumettant à des nouvelles expériences ou en les exposant à d’autres théories concurrentes. De ce point de vue, la vérité ne peut jamais être définitive au sens où, si certaines théories sont considérées comme vraies, car on n’a pas encore montré qu’elles étaient fausses, il n’en reste pas moins que le savoir absolu n’est pas atteint et que le progrès de la connaissance en général est susceptible d’aboutir à une remise en cause de que l’on considérait jusque là comme vrai. En résumé, la recherche de la vérité interdit qu’on puisse considérer les vérités acquises comme définitives. ce qui est scientifique est toujours réfutable. On pourrait dire qu’une scientifisation » des champs de la connaissance humaine est à la source du progrès vers la vérité. Troisième partie. Le progrès de la connaissance exige de ne pas considérer une vérité comme un dogme. Pour développer le point précédent, il faut se méfier du caractère définitif de la vérité, car cela la transforme en dogme, c’est-à-dire en un savoir à propos duquel il est interdit de s’interroger. Or, le dogmatisme est l’ennemi du progrès de la connaissance, il la transforme en un objet de croyance et de vénération et il bloque l’effort de découverte qui exige une remise en question de nos vérités. Par exemple, même si nous pensons bien connaître le déroulement et la signification de certains événements historiques, il ne faut pas considérer qu’il existe une vérité définitive à leur propos dans le sens où cela empêcherait d’en améliorer la connaissance et la compréhension, un événement étant toujours susceptible de faire l’objet de nouvelles approches de la part des historiens. extrait d’un interview Atlantico Une expérience du CERN a montré que les neutrinos se déplacent plus vite que la lumière, et donc la théorie de la relativité d’Einstein serait donc fausse ou incomplète. Doit-on croire la science, si on ne peut plus croire Einstein, symbole de la découverte et connaissance scientifique à notre époque ? Axel Kahn Il y a un contresens à mettre la science dans le domaine de la foi. On ne croit pas en un résultat. On a confiance en un résultat. Dire qu’il est robuste ou qu’il ne l’est pas. Mais on est toujours prêt à ce que de nouvelles données remettent cela en cause. Ceux qui croient des résultats scientifique ne sont pas des scientifiques, un scientifique vous dira que ce qu’il propose a une haute probabilité et aujourd’hui il n’y a pas d’autre énoncé qui lui soit supérieur. Cela étant dit, toute l’histoire de la science permet d’être prudent sur ce point, un scientifique par définition est prêt à considérer des arguments remettant en cause son énoncé antérieur. La science nous permet-elle de découvrir la vérité ? Ce n’est pas la vérité, c’est la plus grande probabilité. Une vérité scientifique est une vérité temporaire. C’est la meilleure vérité en l’état actuel des connaissances. Le gros intérêt de la science par rapport à la foi, vous ne ferez jamais d’expérience remettant en cause la virginité de Marie ou d’autres actes de foi, la vérité temporaire scientifique, selon la définition de Karl Popper, la science est falsifiable. Une approche scientifique peut toujours confirmer ou infirmer, falsifier un fait scientifique. Un fait scientifique est une vérité scientifique temporaire qu’au moment où il peut être rationnellement validité ou rationnellement falsifié. Comment se construit la science ? La connaissance scientifique se construit par confirmation ou infirmation de toute une série d’un corpus de propositions. Lorsqu’une proposition d’un corpus scientifique qui a été proposé ne fait que s’intégrer dans tous les résultats ultérieurs complémentaires, cet énoncé scientifique atteint un tel niveau de probabilité qu’on peut considérer qu’il s’agit d’une réalité. En effet, 2+2=4 est un énoncé scientifique qui a peu de chances d’être remis en cause. C’est le résultat de la confrontation d’un énoncé scientifique à toute une série de données, d’essais, de falsification, qui aboutit à la vérification. La science est la meilleure réponse que l’on puisse donner à un moment donné. Ce qu’espère la science, c’est qu’avec tous les éléments dont elle dispose, de proposer la meilleure solution, le meilleur énoncé possible à un moment donné, et qu’il n’y ait pas d’autre solution qui lui soit préférable. Et si arrive une autre proposition qui lui est préférable, alors elle lui sera préférée. La science elle-même ne peut atteindre la vérité absolue Comme l’explique l’épistémologue Karl Popper dans son ouvrage Conjectures et réfutations la connaissance scientifique progresse vers la vérité par un processus de falsification successive. Les théories sont toujours mises à l’épreuve. Elles ne peuvent pas être vérifiées mais falsifiées. La falsification est le critère du vrai. Si une théorie ne résiste pas à cette mise à l’épreuve, alors elle est fausse, au contraire, si elle y résiste, alors elle peut être considérée comme vraie. On parlera alors non pas de vérité mais de véracité », c’est à dire qu’une théorie scientifique est vraie à un instant T du processus de connaissance scientifique, dans un contexte précis où l’on possède certaines connaissances et certains moyens techniques. La connaissance humaine comme progrès vers la vérité Toutes les connaissances humaines, qu’elles appartiennent aux sciences dures » ou aux sciences molles » sont guidées par le même idéal, le même fil d’Ariane qu’est la vérité. C’est la valeur suprême au cœur du processus de connaissance. Ce qui importe donc, ce n’est pas dans quel domaine l’homme peut atteindre la vérité mais quelles sont les méthodes pour l’atteindre. Face à la difficulté que présente la recherche de la vérité c’est la rigueur méthodique mais aussi le pluralisme critique confrontation des savoirs, doute qui sont essentiels. La connaissance humaine, peu importe son objet, est toujours progrès vers la vérité. Conclusion. Sans être assimilée à une simple opinion subjective ou à un point de vue relatif, une vérité ne peut pas être définitive, non pas au sens où il est impossible de la connaître, mais en raison des conditions mêmes du progrès de la connaissance de la vérité en général. Ainsi ce qui est scientifique ne se révèle pas toujours » vrai mais manifeste toujours cette volonté de recherche rigoureuse de vérité. Résumé du document On peut nommer doute autant l'absence de certitude que l'attitude réfléchie, volontaire et critique devant ce qui se présente comme une vérité afin de l'examiner et d'en mettre à l'épreuve le bien fondé; en tous les cas, il va s'agir de suspendre son jugement. La vérité quand à elle est adequatio rei et intellectus » selon saint thomas d'Aquin, une correspondance parfaite entre l'esprit qui connait et ce qui est à connaitre. Sommaire I. Ainsi et dans un premier temps, le doute et la v?rit? semble ?tre antith?tiques II. Nous disposons d?un ensemble de connaissances pour lesquels on ne cherche pas n?cessairement ? les interroger pour en mesurer la validit? III. Si le doute ne signifie pas renoncement ? la v?rit? mais son n?cessaire passage, il ne faudrait pas si vite penser que la partie est gagn?e Extraits [...] Le doute peut ne pas être un renoncement à la vérité. Comme absence et suspension de toutes nos certitudes, il devient en même temps attitude choisie et murie en vue d'une mise à plat de l'ensemble de nos savoirs. Le doute devient une méthode d'investigation et permet au philosophe de s'intéresser à la vérité sous toutes ses formes Vérité des sens, vérité physique, vérité mathématique, existentielle douter est l'étape Nécessaire de tout cheminement vers une connaissance vraie, c'est-à-dire indubitable puisque fondée, interrogée. [...] [...] Douter, est-ce renoncer à la vérité ? On peut nommer doute autant l'absence de certitude que l'attitude réfléchie, volontaire et critique devant ce qui se présente comme une vérité afin de l'examiner et d'en mettre à l'épreuve le bien fondé ; en tous les cas, il va s'agir de suspendre son jugement. La vérité quand à elle est adequatio rei et intellectus selon saint thomas d'Aquin, une correspondance parfaite entre l'esprit qui connait et ce qui est à connaitre. Ainsi et dans un premier temps, le doute et la vérité semble être antithétiques. [...] [...] Bien au contraire est reprendre blaise Pascal dans l'esprit de géométrie et de l'art de persuader, les mathématiques sont édifiées sur un socle ou ne reposent que des évidences inscrites dans des axiomes, des postulats rendant infaillibles les démonstrations. C'est l'absence de doute qui fait des mathématiques le modèle de l'accès à la vérité. Pourtant, ne peut-il être utile et au nom de la connaissance de remettre en question ce que l'on a pensé vrai jusque là. Une fois dans notre vie, ainsi que nous y invite René Descartes, faisons-en à la démarche. [...] [...] Et comment, en effet, le contester ? Tous les hommes disposent des mêmes sens leur offrant les perceptions du monde dans lequel ils vivent mais est-ce à dire que le monde, en soi, est tel que ce que nous en percevons ? Emmanuel Kant expose dans la Critique de la Raison Pure tout le cheminement de la connaissance pour nous faire comprendre que nos connaissances ne sont que relatives à nous-mêmes. L'entendement dispose d'outils, de catégories grâce auxquels nous ordonnons le monde et le comprenons mais cette compréhension quoique taxée de vérité ne fait que conforter l'idée selon laquelle nous nommons vrai ce qui, en réalité, nous apparaît être tel. [...] [...] L'entendement est borné à des phénomènes. La réalité ne semble pas limitée à ce que nous en percevons et ce que nous en comprenons ; ce qui explique les progrès, les crises aussi des disciplines les moins contestées telles que les sciences physiques et les mathématiques. Ainsi, de douter peut au moins être une méthode pour accéder à la vérité et au plus la lucidité devant laquelle nous devons nous incliner. La vérité, toute relative n'en demeure pas moins effective même si comme absolue elle ne demeure qu'un horizon indépassable. [...] Épreuve tant redoutée, qui lance les épreuves du Bac. Voici les corrigés de philosophie, première épreuve passée ce lundi par les candidats des séries générales et technologiques au Bac 2018.=> Consultez ici les sujets du Bac Philo 2018=> Retrouvez aussi notre Facebook Live spécial corrigé "Bac Philo 2018"Examen du lundi 18 juin 2018 de 8h à 12hDurée de l'épreuve de philosophie 4hCorrigés Séries L - Corrigé des Séries ES - Corrigé des Séries S - Corrigé des Séries TechnoLes propositions qui suivent ne constituent pas une correction définitive mais des éléments de réflexion. Il est important que les candidats se rappellent que les attentes, en ce qui concerne l'épreuve de philosophie, sont avant tout l'exercice réfléchi du jugement et le témoignage d'une culture philosophique du Bac Philo Série L Littéraire Coef. 7Corrigé Sujet 1 La culture nous rend-elle plus humain ?Le sujet est assez classique dans sa première chose à faire ici est de se demander, de façon un peu innocente pourquoi, alors que la culture est par essence humaine, elle ne nous rendrait pas humain et même plus humain ? Le rôle de la culture n’est-il pas de nous détacher de l’animalité, par exemple ?Le sujet sous-entend deux éléments 1 la distinction nature/culture si la culture nous rend plus humain, nous sort-elle alors de plus en plus de la nature ?,2 la notion de progrès qu’implique le plus » plus humain que quoi ? Cependant, ce plus » sous-entend que nous sommes déjà quelque peu humains avant l’apparition de la culture, ou même sans reformulée, la question peut donner Le passage de la nature à la culture nous améliore-t-il dans notre humanité ?La difficulté du sujet réside notamment dans les définitions ainsi que l’analyse des concepts de culture », d’ humain », sans négliger le verbe rendre ».Le mot culture » est prioritairement à prendre au sens de civilisation », société », tel qu’il a dû être défini en tant que tête de chapitre du programme La culture ». Très secondairement, on pouvait, à un moment donné, parler de culture au sens du savoir, au même titre que les notions du programme qui composent l’analyse de la notion de culture l’histoire, le langage, l’art, etc..Question fondamentale à se poser qu’est-ce qu’être humain ? Mot définissable par distinction culture/nature mais aussi en soi la culture comme ensemble d’activités que l’être humain convenait aussi de s’interroger sur le verbe nous rend-elle » qui suppose une progression du l’humanité de l’être humain, en quelque sorte, un mouvement, une notions du programme en jeu dans le sujet sont la culture » et possiblement les notions qui composent cette tête de chapitre, autrui », mais aussi ce qui peut tantôt être questionné comme étant le propre de l’homme la raison », la conscience » ou encore des interrogations proprement humaines sur la liberté » la culture nous rend-elle plus humain en nous rendant plus libres ? ; des notions du programme pouvaient aussi être vues comme moyens ou conditions de notre humanité ou au contraire de notre inhumanité par exemple la technique ».Quelques auteurs possibles Descartes, Traité de l’ Discours sur l’origine est les fondements de l’inégalité parmi les hommes et Contrat social, livre 1Nietzsche, Humain trop La question de la était possible de raisonner selon le plan suivant I - La culture nous rend, par définition, plus humains à l’égard de nous-mêmes par elle nous nous détachons de plus en plus la nature et de l’ - La culture nous rend plus humain sans pour autant nous détacher de la nature et de l’animalité, à l’égard desquelles nous conservons un intérêt - La culture est au contraire ce qui produit les moyens d’une inhumanité à l’égard de nous-même comme à l’égard des autres on pouvait terminer par un problème actuel, par exemple, le transhumanisme, en se demandant si ce progrès de la culture ne nous transformerait pas en Sujet 2 Peut-on renoncer à la vérité ?Le sujet est assez classique dans sa il faut s’étonner d’une telle question pourquoi, alors que nous tenons tant, en règle générale, à la vérité, pourrions-nous y renoncer ?La question Peut-on renoncer à la vérité ? » implique qu’il y aurait quelque chose, finalement, de négatif dans la vérité, de trois points de vue. D’abord du point de vue de la connaissance bien qu’attaché à la vérité, on envisage ici la possibilité de renoncer à la connaissance vraie alors pourquoi ?. Ensuite d’un point de vue moral possédant une vérité, ai-je le droit d’y renoncer ? Enfin, d’un point de vue psychologique puis-je renoncer à une vérité douloureuse ?Une difficulté un piège » se trouve dans l’énoncé il s’agit de renoncer à la vérité » et non à la recherche de la vérité. Ce qui veut dire j’ai une vérité et j’y renonce et non je cherche la vérité, je ne la trouve pas, et je renonce à cette recherche.La mot vérité » a à être pris dans différents sens, afin d’ouvrir la question et les possibilités de plan. Par exemple, la vérité comme adéquation entre la pensée ou la parole d’une part, et le réel d’autre part. Dans ce cas, pouvoir renoncer à la vérité, c’est pouvoir renoncer à dire ce qui s’est passé, ou à y penser évidemment, en précisant pourquoi nous serions amenés à un tel renoncement, et si, moralement, nous le pouvons.Le verbe peut-on » se questionne donc d’un point de vue moral avons-nous le droit ? mais aussi d’un point de vue psychologique est-il possible de se détacher d’une vérité dont nous aurions au fond besoin ? Sans oublier le point de vue de la connaissance elle-même si un savoir est vrai, ne s’impose-t-il pas à nous ?Il faut aussi considérer le la » de la vérité » la question n’est pas Peut-on renoncer à une vérité ? », en particulier, mais à la vérité en général. Il faut se demander s’il existe une vérité générale, voire faut être concret et analyser les conséquences possibles de ce renoncement le mensonge, l’oubli, par notions du programme en jeu dans le sujet sont la vérité, la raison et le réel, la conscience, la liberté suis-je libre de renoncer à la vérité ? était possible de raisonner selon le plan suivant I - On ne peut renoncer à la vérité car cette dernière s’impose à nous, par exemple - On ne peut moralement renoncer à la vérité car cette dernière relève du devoir de vérité, de mémoire.III - On peut renoncer à la vérité quand celle-ci s’avère possibles Sextus Empiricus, Hypotyposes Méditation métaphysique, Le gai mettre en lien avec la notion de bonheur par exemple renoncer à la vérité rend-il heureux ?Corrigé Sujet 3 explication de texte Texte de SchopenhauerLe sujet 3 est difficile dans son approche et son traitement car son concept central n’est pas contenu directement dans le programme des notions ce qui est tout à fait possible et prévu puisque les sujets de philosophie ne sont pas des questions de cours, mais de véritables sujets de réflexion sur un problème qu’une interrogation ou qu’un texte soulèveIl ne fallait donc pas chercher à plaquer mécaniquement sur le texte de Schopenhauer des connaissances apprises par notion centrale du texte est la peur. Il faut avoir fait plusieurs lectures attentives du texte, jusqu’au bout, pour voir ce concept. Ce dernier est présenté en fin de texte comme la récapitulation d’une dit Schopenhauer sur la peur la thèse du texte ? la peur qui peut nous retenir d’agir est plus ou moins consciente car nous cachons ce sentiment un peu honteux par une cause plus noble », des raisons purement morales ».Cette notion de peur est analysée dans le 2nd paragraphe. Le rôle du 1e paragraphe est d’amener et de faire comprendre a contrario la peur, par son contraire donc, à savoir le désir encore et toujours de façon plus ou moins consciente de voir quelque chose arriver, mais qu’on peut se cacher à argumentation est assez concrète comment, en nous, la peur se forme-t-elle ? Il ne s’agit pas de la peur brutale qui nous saisit face à un monstre par exemple, mais du sentiment diffus, plus ou moins conscient, qui s’installe en nous dès que nos avons une décision importante à prendre ou une action cruciale à peur peut être ici comprise comme la peur de perdre, la peur d’affronter des situations incertaines ou de devoir prendre des au fond un texte à dimension morale philosophie de l’action et psychologique philosophie des sentiments sur les motifs » encore une fois, plus ou moins conscients qui nous retiennent ou nous poussent.Notions du programme en jeu la vérité, la conscience et l’inconscient, la morale, le désir, le du Bac Philo Série ES Economique et sociale Coef. 4Corrigé Sujet 1 Toute vérité est-elle définitive ?Le premier sujet de la série ES est assez classique puisqu'il confronte la notion de vérité avec son caractère temporel et relatif. Le sujet est très large et n'a donc pas de plan type. Il faut d'abord que le candidat se consacre à une définition des notions. La vérité se définit traditionnellement comme l'adéquation entre nos pensées et le réel. Le réel existe, il est présent mais pouvons-nous le connaître définitivement pour autant ? C'est là l'enjeu de la question. Les candidats doivent s'attarder sur la notion "définitive". Ce qui est définitif est considéré comme achevé, certain, irrévocable. Enfin il fallait noter que le sujet demande si "toute" vérité est définitive, ce qui sous-entend la possibilité de distinguer plusieurs formes de première hypothèse que les candidats pouvaient envisager est tout simplement de constater que la vérité, peu importe le domaine dans lequel nous nous inscrivons, semble connaître des évolutions. De façon privilégiée, ce que nous dit la science à propos du réel subit des transformations, voire des révolutions, au cours du pour autant, cette évolution remet-elle en cause la notion de vérité ou, au contraire, notre capacité à y parvenir ? Il faut alors dégager une méthode d'accès à la vérité. La démonstration est le moyen privilégié pour réaliser cet objectif. Cette méthode possède néanmoins le risque de s'éloigner du réel à cause de son caractère trop formel, ce qui nous éloignera également de la vérité entendue comme adéquation au faut-il donc distinguer au sein même de la vérité plusieurs formes possibles. Il y aurait des vérités définitives comme celles du cogito cartésien ou certaines vérités de la science et d'autres qui sont vouées à évoluer au cours du temps comme les vérités qui reposent sur une auteurs pour un tel sujet sont nombreux. Les candidats pouvaient faire référence au débat entre Platon et Protagoras en ce qui concerne la relativité de la vérité ou encore à l'allégorie de la caverne. Le cogito cartésien apparaît comme une référence importante. L'opposition entre phénomènes et noumènes réalité intelligible, opposée au phénomène sensible, NDLR proposée par Kant peut être utile. Sinon, ils pouvaient aller chercher des auteurs en épistémologie comme Popper, Duhem...Corrigé Sujet 2 Peut-on être insensible à l'art ?Le deuxième sujet est intéressant puisqu'il repose sur un paradoxe. A première vue, il semble difficile d'être insensible à l'art puisque l'essence même de l'art est d'interpeller notre sensibilité. L'art n'a pas seulement pour fonction de toucher notre sensibilité, il a également une fonction intellectuelle, mais il y parvient normalement en passant par nos faut donc, dans un premier temps, travailler ce paradoxe en insistant sur le fait que l'art est le propre de l'homme. Il témoigne de notre appartenance à une culture et donc à l'humanité. L'art est donc essentiel à l'homme et il apparaît difficile d'y être il arrive que nous ne soyons pas touchés par certaines formes d'art. Il faut alors faire subir au sujet une légère inflexion. S'il semble difficile qu'un individu soit insensible à tout art, il peut l'être à certaines manifestations de l'art. C'est un phénomène que l'on retrouve par exemple avec l'insensibilité qu'une partie du public peut éprouver à l'égard de l'art faut alors rechercher la cause de cette insensibilité et on voit assez vite qu'elle repose souvent sur une certaine incompréhension, ce qui permet de renverser le rapport traditionnel que l'on attribue entre sensibilité et intellection. Il est peut-être nécessaire de comprendre une oeuvre pour y être sensible et non l' candidats pouvaient faire référence aux travaux de Hume sur la sensibilité, à ceux de Kant sur la manière de distinguer l'agréable du beau. Ils pouvaient également utiliser des auteurs plus contemporains comme Danto ou Goodman sur la relation du public à l'art contemporain. Il était également possible de solliciter Hegel pour insister sur l'importance de l'intellect en Sujet 3 explication de texte Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuseLe texte proposé aux élèves de ES est assez simple dans sa formulation mais peut avoir un caractère déroutant pour les candidats car il ne renvoie pas clairement à une notion du objet concerne le rapport à autrui et, plus particulièrement, l'influence que peut avoir autrui sur nous du fait de son problème que se pose ici Durkheim est de savoir comment certains individus exercent-ils une influence sur les autres ? Comment le rapport d'autorité se manifeste-t-il ?Il défend la thèse selon laquelle l'autorité provient d'une reconnaissance en une "énergie psychique" particulière qui limite la volonté de celui qui obéit. L'enjeu du texte est donc de travailler ce rapport si particulier qui existe entre ceux qui commandent et ceux qui texte est divisé en deux parties. Dans un premier temps, l'auteur s'attache à travailler le rapport d'autorité avant de l'appliquer au cas particulier du commandement dans une deuxième candidats devaient d'abord définir les notions d'obéissance, d'autorité morale, d'énergie psychique. Il est bon d'insister sur le caractère étonnant de cette notion d'énergie psychique. Le rapport entre notre volonté et celle de celui qui impose le respect doit être traité. Les notions de prescription et de commandement sont importantes. Il faut également réfléchir à la notion d'intensité. Le texte n'est pas forcément complexe mais demande une attention particulière. Le risque pour les candidats est de faire une longue paraphrase du texte au lieu de réaliser un travail patient d' Retrouvez les corrections du Bac Philo 2018 en Facebook Live Corrigés Bac Philo 2018 l'épreuve de philo est terminée, voici les corrigés en Live! Posez-nous vos questions en commentaires - En partenariat avec Nomad Education - applis de révisions pour le bac by Le Parisien Etudiant on Monday, June 18, 2018Corrigé du Bac Philo Série S Scientifique Coef. 3Corrigé Sujet 1 Le désir est-il la marque de notre imperfection ?Sujet assez classique le désir, formulation assez inédite. Assez difficile à cause de la notion d’imperfection qu’il faut bien analyser. Reformulée, la question donne Le désir est-il notre noblesse possible ou notre misère réelle ? Progrès ou décadence ?Il faut préciser le sens de marque » qui est une métaphore, qui signifie la preuve, ou encore l’indice, ou le signe de reconnaissance de notre fallait voir les différentes définitions, acceptions et conception du désir afin de trouver des pistes différentes. Par exemples - Le désir comme manque, souffrance, désespoir, frustration. Dans ce cas, le désir est la marque de notre Le désir opposé au besoin, comme tendance noble vers quelque chose de bon dans ce cas, le désir peut, dans son mouvement et dans sa réalisation, tendre vers la perfection est également intéressant de bien creuser les implications du mot imperfection » - le contraire de la perfection se demander si nous pouvons être parfaits ;- la possibilité d’un perfectionnement, d’une amélioration devenons-nous meilleurs moralement par exemple si nous renonçons au désir ou à certains désirs ?Les notions du programme en jeu dans le sujet sont le désir, la morale, la culture, la conscience, la auteurs possibles Épicure, Lettre à Le monde comme volonté et comme était possible de raisonner selon le plan suivant I - Le désir est la marque de notre - Le désir n’est la marque que d’une certaine imperfection, tout dépend du désir dont on - Le désir est la marque, non de notre perfection nul n’est parfait, mais le moyen de notre perfectionnement, et donc la marque de notre on pouvait ouvrir sur la question fondamentale de notre liberté face à nos Sujet 2 Eprouver l’injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ?Le sujet est assez difficile dans sa formulation, et assez inédit en problème de cette question repose sur deux distinctions, entre injustice » et juste », entre éprouver » et savoir ».La première distinction nécessite de bien reprendre des définitions de la justice vues en cours, puis de définir a contrario ce qu’est l’injustice peut-on comprendre l’injuste par son contraire ?La seconde distinction repose sur la dualité sentiment/ raison, éprouver » affectivement VS savoir » rationnellement. Il faut se demander si un sentiment d’injustice peut reposer sur une idée de justice. Eprouver l’injustice est-il naturel ou nécessite-il un savoir, moral, juridique, ou encore politique ?Reformulée, la question donne Faut-il posséder une idée rationnelle de la justice pour ressentir l’injustice ? La connaissance du juste est-elle une condition préalable à tout sentiment d’injustice ?Il faut donc bien se demander en quoi consiste le problème, car habituellement nous pensons que le sentiment d’injustice est premier l’exemple du jeune enfant qui ressent de l’injustice sans forcément connaître l’idée de justice et que l’idée de justice est le fruit d’une rationalisation faut préciser également nécessaire » ici, une condition impérativement notions du programme en jeu dans le sujet sont la justice, le droit, le sujet, la conscience, la était possible de raisonner selon le plan suivant I - Eprouver l’injustice est une condition préalable et nécessaire à la connaissance du justeII - Il faut avoir une idée du juste pour ressentir authentiquement l’injusticeIII - On éprouve d’abord l’injustice de laquelle on se forge une idée du juste, idée qui sert alors à juger rationnellement l’injusticeAuteurs possibles Platon, République mythe de Gygès.Aristote, Ethique à Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les Théorie de la s’interroger sur les liens entre justice, injustice et Sujet 3 Texte de MillLe sujet est très difficile dans son approche et son texte porte sur la question du possible lien de causalité entre les lois et les phénomènes de la nature d’une part, les autres phénomènes, humains et sociaux d’autres problème peut être posé ainsi habituellement, les lois et les phénomène humains et sociaux se comprennent indépendamment des lois et phénomènes de la prend le contre-pied de cette idée et énonce la thèse suivante tous les phénomènes humains sont en même temps des phénomènes de la nature. Pourquoi ? Car les lois qui régissent la nature et la société sont les mêmes. Or, la nature étant antérieure à la société, la première détermine la doit être précisée ainsi tout au long de l’analyse les lois sont toujours les mêmes, ce sont les circonstances dans lesquelles les lois s’appliquent qui changent circonstance naturelles VS circonstances sociales.Il était bon de donner quelques exemples, finalement simples la loi physique de la pesanteur qui s’applique dans la nature, s’applique aussi à dans société humaine mais pas sur les mêmes réalités et pas dans les mêmes circonstancesNotions du programme en jeu la raison et le réel, la démonstration, la du Bac Philo Séries Technologique sauf STHR Coef. 2Les propositions qui suivent ne constituent pas une correction définitive mais des éléments de réflexion. Il est important que les candidats se rappellent que les attentes, en ce qui concerne l'épreuve de philosophie, sont avant tout l'exercice réfléchi du jugement et le témoignage d'une culture philosophique Sujet 1 L'expérience peut-elle être trompeuse ?Le premier sujet proposé aux séries technologiques est classique mais peut apparaître complexe aux faut d'abord définir les notions du sujet. La notion d'expérience est assez large puisqu'elle traverse l'ensemble de notre existence. Il est possible de la définir comme une certaine épreuve conduisant à une connaissance ou à une maîtrise. On la retrouve dans notre quotidien mais aussi plus particulièrement dans le domaine scientifique. Le caractère trompeur d'une chose signifie que celle-ci nous fait croire qu'elle nous donne accès à la vérité alors qu'elle nous induit en de tromperie est particulièrement importante pour la notion d'expérience puisqu'elle se donne comme le moyen d'engranger des savoirs ou de maîtriser des techniques. Il apparaît donc, à première vue, que l'expérience n'est pas le temps fait que nous nous rendons parfois compte qu'une expérience nous a trompé et que ce que nous pensions être vrai s'est révélé qu'est-ce qui nous a permis de prendre conscience de cette tromperie ? L'expérience elle-même. C'est là le paradoxe de l'expérience. Même si elle peut parfois être trompeuse, elle est le seul moyen que nous avons pour la corriger. C'est donc l'expérience qui permet de corriger l' candidats pouvaient utiliser les oeuvres d'Aristote ou de Locke pour montrer que l'expérience constitue notre premier mode d'accès à la vérité. Il était bon d'utiliser Descartes et le doute systémique qu'il utilise pour montrer que nos expériences sont parfois trompeuses. Enfin, les candidats pouvaient utiliser un auteur comme Bachelard pour défendre l'idée selon laquelle l'expérience scientifique vient corriger notre expérience Sujet 2 Peut-on maîtriser le développement technique ?Le deuxième sujet est assez classique également mais possède certains échos avec l'actualité et les craintes que peut provoquer le développement notion de technique se définit comme l'ensemble des moyens utilisés par l'homme pour transformer son milieu. La technique est une caractéristique qui accompagne l'humanité depuis ses débuts et qui a permis à l'homme d'ériger une culture. Elle est donc une aide fondamentale pour l'homme si bien qu'il peut difficilement s'en la technique a connu un développement tel qu'il semble de plus en plus difficile d'en maîtriser les effets. La question apparaît alors de savoir si nous restons les maîtres de nos créations ou si elles finissent par nous faut donc réfléchir aux moyens de maîtriser notre développement technique. Une première réponse consiste à dire que ceux qui contribuent au développement technique, les ingénieurs, sont les mieux placés pour limiter leurs propres inventions. Une autre réponse possible consiste à dire que cette maîtrise doit venir d'une volonté politique, celle des dirigeants ou celle des citoyens. Dans les deux cas, il semble difficile d'envisager une maîtrise du développement car la concurrence est telle que la course au progrès ne semble pas prête de connaître un ce sujet, les candidats pouvaient faire référence à Bergson et sa définition de l'homme comme homo faber. Descartes semble une référence incontournable pour ce sujet. Il est celui qui défend l'idée d'une maîtrise de la nature grâce à la technique. Jonas est aussi une référence importante pour ce sujet puisqu'il met en garde contre les dangers du développement technique et de sa difficile Sujet 3 Montesquieu, De l'esprit des lois1/Le texte de Montesquieu proposé aux candidats des séries technologiques est intéressant puisqu'il va contre certaines idées reçues concernant ce qu'il faut entendre par liberté dans une principale du texte de Montesquieu est de définir ce qu'est la liberté politique, à savoir le fait de pouvoir faire ce que les lois nous autorisent et l'importance de l'adhésion à ces lois par les citoyens. Il développe son argumentation en deux temps. Il insiste d'abord sur l'erreur de jugement qui peut être attribué aux démocraties. Elles ne sont pas des régimes où chacun fait ce qu'il veut. Au contraire, elles sont encadrées par des lois nécessaires au bon fonctionnement de la société. Montesquieu montre ensuite le risque que pourrait courir la démocratie si chacun use de sa liberté en fonction de sa seule volonté et non selon le respect des phrase "dans les démocraties, le peuple paraît faire ce qu'il veut" insiste sur l'image que peut renvoyer la démocratie, à savoir celle d'un régime au sein duquel chaque citoyen peut suivre sa volonté et ses désirs sans devoir rendre de compte à la loi. Il s'agit là évidemment d'une apparence car en démocratie, comme dans tout régime, la loi organise la société et donc encadre les volontés phrase "la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir" insiste sur le rapport que le citoyen doit entretenir à l'égard des lois. Le respect des lois doit constituer un devoir supérieur au respect de sa volonté individuelle. Cela signifie que le citoyen doit comprendre tout l'intérêt qu'il a de respecter la propose de distinguer indépendance et liberté. L'indépendance est la capacité de l'individu de vivre seul, ce qui lui permet de ne suivre que sa volonté. Or, du fait même de son appartenance à la société cette indépendance doit être inscrite dans le projet plus général de la société. Si le citoyen souhaite ne suivre que son indépendance, il risque d'en faire les frais puisque les autres feront de même, ce qui mettra en danger la société dans son liberté se définit en apparence comme la capacité pour un individu de faire ce qu'il veut, c'est-à-dire de suivre sa volonté et ses désirs. Pourtant, si tous les individus ne font que suivre leurs désirs, ils risquent de tomber dans une forme de guerre généralisée que Hobbes appelle “état de nature”. Il faut alors contraindre les volontés individuelles par la loi, ce qui permet aux citoyens d'augmenter leur liberté. Les lois apparaissent ainsi nécessaires à la ce sujet, les candidats peuvent faire référence à Hobbes et à la définition qu'il propose de l'état de nature. Il est possible évidemment de reprendre le texte de Montesquieu. Rousseau appraît également comme un auteur important pour ce aussi →Spécial BAC 2018 les sujets et conseils de préparation...→ Dates du Bac épreuve par épreuve→ Corrigés du bac Les épreuves corrigées par nos profs sélectionnés→ Les sujets probables du Bac ciblez vos révisions...→ Conseils de révisions à quelques jours ou heures des examens→ Quiz de révisions du Bac testez votre niveau matière par matière...→ Les alertes résultats du Bac officiels et gratuits, en direct des académies...→ Bac de Philo derrière l'épaule d'un correcteur→ Bac pourquoi la philo ouvre le bal des épreuves ?Alerte Mail Corrigés du Bac

douter est ce renoncer à la vérité